Angelina Jolie dans la plaine de la Bekaa (Liban) le 15 mars 2016.
REUTERS/Mohamed Azakir
En visite au Proche-Orient, Angelina Jolie a appelé les dirigeants des
pays à prendre leurs responsabilités concernant la crise des réfugiés.
De passage au Liban pour visiter des campements de réfugiés syriens,
Angelina Jolie a appelé mardi les dirigeants à prendre leurs
responsabilités et à ne pas laisser la peur guider leur attitude. «Nous
ne devons pas laisser la peur prendre le dessus», a indiqué l'envoyée
spéciale du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR), qui s'est
rendue dans la plaine de la Bekaa à l'occasion du cinquième anniversaire
du conflit syrien.
Après avoir rendu visite à des réfugiés syriens, dont une mère de famille paralysée par la balle d'un franc-tireur, l'épouse de Brad Pitt a demandé «aux gouvernements dans le monde de faire preuve de leadership». Et d'ajouter : «Ils doivent (...) répondre aux peurs de leurs citoyens en ne se basant non pas sur des émotions mais sur une estimation convenable de ce qui peut être fait pour partager les responsabilités et régler la situation», a-t-elle poursuivi.
Depuis le début du conflit en 2011, près de cinq millions de Syriens ont été contraints de fuir leur pays, entraînant une importante crise migratoire dans les pays voisins (Liban, Turquie, Jordanie) ainsi qu'en Europe. «N'oublions pas que si l'on parle beaucoup de la crise des réfugiés en Europe en ce moment, c'est toujours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que la pression est la plus forte, comme c'est le cas depuis cinq ans», a également rappelé la mère de Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne.
Toute reproduction interdite
Après avoir rendu visite à des réfugiés syriens, dont une mère de famille paralysée par la balle d'un franc-tireur, l'épouse de Brad Pitt a demandé «aux gouvernements dans le monde de faire preuve de leadership». Et d'ajouter : «Ils doivent (...) répondre aux peurs de leurs citoyens en ne se basant non pas sur des émotions mais sur une estimation convenable de ce qui peut être fait pour partager les responsabilités et régler la situation», a-t-elle poursuivi.
"C'est toujours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que la pression est la plus forte"
Son appel intervient notamment après la percée des populistes lors d'élections régionales en Allemagne, portés par une opposition croissante à la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière Angela Merkel. «L'histoire récente nous a appris que si nous nous éloignons des lois et des principes fondamentaux, nous créons des problèmes encore pires pour le futur», a-t-elle lancé.Depuis le début du conflit en 2011, près de cinq millions de Syriens ont été contraints de fuir leur pays, entraînant une importante crise migratoire dans les pays voisins (Liban, Turquie, Jordanie) ainsi qu'en Europe. «N'oublions pas que si l'on parle beaucoup de la crise des réfugiés en Europe en ce moment, c'est toujours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que la pression est la plus forte, comme c'est le cas depuis cinq ans», a également rappelé la mère de Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne.
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